Le leader brille, attire.
Le leader est empreint de modestie et de qualité de care, de cœur ; il emprunte et endosse notre déférence pour devenir référence car sans l’Autre qui le place dans ce statut, en tant que statue sur un piédestal, il n’est rien. Le leader consume les récompenses et est consommé en tant qu’objet réputationnel et médiatique. Il fascine ses observateurs… qui le façonnent. Il fait et est fait. Interactions.
En effet, être leader est un conquis, pas un acquis ; une élection, pas un pronunciamiento ; une désignation, pas une résignation… Le leader l’est sous l’impulsion de l’Autre et après expulsion de son propre narcissisme, de sa propre hubris.
Le leader e(s)t l’Autre
A défaut, le leader décevant est déchu, le leader fait est défait. Destin brisé comme celui d’Œdipe et d’Icare, incapables d’écouter des conseils avisés. Rester un leader semble être, alors, un signe du destin forgé par des dieux ou des hommes qu’il convient de ne pas irriter : l’écoute de l’Autre et son respect est fonction croissante de la pérennité du leader à son rang.
En somme, le leader, sorte de super-héros des temps modernes, nécessite surtout d’être vêtu de la cape d’un super-ethos pour planer au-dessus de nos têtes.
Devenir leader est donc rester humain.
Un soft skill en soi ?
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