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8 septembre faites vos valises (et vos jeux) !

Par Lilly Rushe

Le 8 septembre 2025

Le Premier ministre se choisira comme au casino, par pur hasard. Et, pendant ce temps, des valises se font et se défont…

8 septembre : motion de censure, gouvernement Bayrou sur la sellette. Tandis que ministres et prétendants font leurs valises. Nous rappelons en EXCLUSIVITE que le Premier ministre sera choisi… au hasard.

Chaque remaniement ressemble à une rentrée scolaire : les uns arrivent avec un cartable neuf, les autres repartent avec une valise cabossée. Ce jeu de bagages est un rituel : il ne s’agit pas seulement d’entrer ou de sortir, mais d’être vu dans ce ballet où la valise contient à la fois les illusions de grandeur et les petits dossiers qu’on espère oublier sous la moquette classée aux Monuments historiques.

Le hasard, ce grand ministre invisible

Le 8 septembre, aucun politologue ne saura prédire le nom du prochain locataire de Matignon. L’obsession des sondages, des « insiders » et des experts médiatiques cache mal cette évidence : le choix est toujours une loterie. Qu’on l’appelle hasard, ou tirage au sort civique, le pouvoir se distribue comme les jetons d’un casino. On croit rationaliser, on ne fait qu’enrober d’arguments ce qui relève du coup de dés.

La roulette-valise

C’est pourquoi Pr4vd4 propose un outil de pointe : la Roulette-Valise. Gratuite, satirique, jouissive, elle permet à chacun de deviner le futur Premier ministre avec autant de pertinence qu’un institut de sondage. Pécresse, Aubry, Darmanin, Retailleau, Dati… les noms défilent comme les chiffres d’une machine à sous. Et lorsque la roue s’arrête, peu importe sur qui elle tombe : vous pourrez dire, vous aussi, « je l’avais prédit ».

La politique française n’est pas un programme, mais un hasard ritualisé. Une succession de valises qu’on défait en public et qu’on refait en coulisses. Jouer à la Roulette-Valise, c’est reconnaître que gouverner n’est qu’une variante sophistiquée du hasard organisé. Le 8 septembre, quiconque croit savoir ment. Le vrai politologue, c’est celui qui lance la roue et rit de l’absurde.