En France, il y a trop d’expulsions. Ou pas assez… Tout est une question de point de vue.
L’expulsion, acte banal mais essentiel au bien-être quotidien, peut parfois devenir problématique. Heureusement, quelques ajustements dans les habitudes de vie permettent souvent de se retrouver en mode fluide.
Cet article explore ainsi les causes de la constipation et livre des conseils concrets pour faciliter l’évacuation des selles, en s’appuyant sur l’hydratation, l’alimentation, l’activité physique et d’autres facteurs souvent sous-estimés.
L’expulsion des selles est un acte quotidien auquel on accorde souvent peu d’attention, jusqu’au jour où les difficultés surgissent. Des millions de personnes souffrent de troubles du transit, que ce soit de la constipation ou de l’évacuation difficile. Ces désagréments, bien qu’apparemment bénins, peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie, altérer la concentration, causer de l’inconfort, voire devenir source d’anxiété. Pourtant, dans la plupart des cas, il est possible de faciliter l’expulsion des selles en ajustant certaines habitudes de vie et en comprenant mieux le fonctionnement de son propre corps.
Le transit intestinal est un processus complexe qui dépend de plusieurs facteurs, notamment l’hydratation, l’alimentation, l’activité physique et l’état émotionnel. L’un des éléments clés dans l’évacuation des selles est l’apport en fibres alimentaires. Celles-ci jouent un rôle majeur dans la formation du bol fécal et sa progression dans le côlon. Les fibres insolubles, que l’on trouve dans les légumes, les céréales complètes et certaines graines, augmentent le volume des selles en absorbant de l’eau, ce qui facilite leur déplacement. Les fibres solubles, présentes dans les fruits comme les pommes ou les poires, forment une sorte de gel qui adoucit les selles et réduit les irritations.
Cependant, consommer des fibres sans boire suffisamment d’eau peut avoir l’effet inverse et rendre les selles encore plus dures. L’hydratation est donc un facteur primordial pour un transit fluide. L’eau, en ramollissant les selles, les rend plus faciles à évacuer et réduit les efforts nécessaires lors de la défécation. Il est recommandé de boire entre 1,5 à 2 litres d’eau par jour, tout en prenant en compte les besoins individuels, notamment en fonction de l’activité physique, de la chaleur ou des régimes alimentaires.
Par ailleurs, l’activité physique elle-même est une aide précieuse. Marcher, courir, nager ou pratiquer le yoga stimule les muscles de l’abdomen et de l’intestin, favorisant le transit intestinal. Il a été démontré que l’inactivité physique est un facteur de ralentissement du transit, tandis qu’une activité régulière contribue à maintenir des intestins en bonne santé. Une marche de 30 minutes par jour, par exemple, peut suffire à améliorer les symptômes de constipation et à favoriser une meilleure expulsion des selles.
La posture adoptée lors de la défécation joue également un rôle non négligeable. Dans les pays où les toilettes accroupies sont encore largement utilisées, les troubles du transit sont beaucoup moins fréquents. La position accroupie favorise l’alignement du rectum avec le canal anal, ce qui facilite l’évacuation des selles. À l’inverse, la position assise classique peut comprimer le rectum, rendant l’évacuation plus difficile. Pour pallier ce problème, l’utilisation d’un repose-pied qui permet de surélever les jambes et de se rapprocher d’une position accroupie peut significativement faciliter le passage des selles.
Le stress est un autre élément souvent négligé mais qui peut considérablement influencer le transit intestinal. Le côlon (pas seulement le blanc) est particulièrement sensible aux émotions. Ainsi, des périodes de stress ou d’anxiété peuvent ralentir ou, au contraire, accélérer le transit. Apprendre à gérer son stress, que ce soit par des techniques de relaxation, de la méditation ou encore une meilleure gestion du temps, peut avoir un effet bénéfique sur l’ensemble du système digestif. Par ailleurs, il est important de respecter son corps et d’adopter une attitude de bienveillance à son égard. Se forcer à aller à la selle à des moments inopportuns ou ignorer l’envie peut perturber le rythme naturel du transit.

Enfin, certains aliments sont à éviter si l’on souhaite optimiser l’expulsion des selles. Les produits riches en graisses saturées, comme la charcuterie, certains produits transformés ou encore le fromage, ralentissent le processus digestif et peuvent rendre les selles plus dures et plus difficiles à expulser. À l’inverse, privilégier des graisses de qualité, comme celles que l’on trouve dans les poissons gras ou l’huile d’olive, permet de lubrifier les selles et de faciliter leur expulsion.
Si, malgré l’adoption de ces bonnes pratiques, les difficultés d’évacuation persistent, il peut être utile de consulter un médecin ou un nutritionniste. En effet, des troubles chroniques du transit peuvent parfois être le signe de pathologies sous-jacentes telles que le syndrome du côlon irritable, l’hypothyroïdie, ou encore des intolérances alimentaires. Un bilan médical peut alors s’avérer nécessaire pour écarter toute cause organique.
En somme, expulser facilement repose sur un ensemble de comportements quotidiens. Hydratation, alimentation équilibrée, activité physique, gestion du stress et posture sont autant de leviers qui, lorsqu’ils sont actionnés, permettent de retrouver un transit régulier et sans encombre. En écoutant son corps et en adoptant ces gestes simples, il est possible de retrouver un certain confort intestinal et d’éviter les désagréments liés à la constipation.
Disclaimer : Cet article ne traite pas de l’immigration, ni de reconduite à la frontière en mode OQTF (avec ou ans visa consulaire) ; il n’est d’ailleurs pas publié dans notre rubrique Politique. Il n’aborde pas non plus les expulsions de locataires ou de squatteurs ; il n’est pas non plus publié dans notre rubrique Economie. En somme, Pr4vd4 ne souscrit pas aux pensées laxatives.
(c) Ill. DepositPhotos

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