L’arrivée de Thomas à bord de l’ISS marque un tournant dans sa carrière d’astronaute. À 38 ans, cet Européen s’est préparé pour sa première mission longue durée dans l’espace, prenant les commandes de la station spatiale internationale. Entre excitation et responsabilité, ce moment décisif révèle les sentiments d’un homme en apesanteur, prêt à affronter l’inconnu.
« Le hublot laisse transparaître une lueur étrange. Un bruit métallique frappe l’arrimage de ma navette à l’ISS. Le tableau de bord clignote. Check. Clear. Tout est OK. La procédure d’ouverture des portes est amorcée.
Je respire profondément. Chaque son est amplifié par le silence presque oppressant de l’espace. Le faible vrombissement des systèmes de ma navette est le seul lien tangible qui me rattache à la technologie humaine, à la Terre. Je suis suspendu entre deux mondes : celui que j’ai quitté en bas, à 400 kilomètres sous mes pieds, et celui que je m’apprête à rejoindre, au-delà de cette trappe qui, lentement, commence à se déverrouiller.
La tête dans les étoiles. Des étoiles plein les yeux
Le silence, ici, est déconcertant. L’espace est un vide sonore où seul le battement de mon cœur semble avoir de l’écho. Je me sens minuscule face à l’infini, et pourtant, une responsabilité immense pèse sur mes épaules. Je suis Thomas Jecroiscequejevois, 38 ans, commandant de cette mission, de cette station. La première longue mission dans l’espace pour moi. Une aventure qui va durer des mois, loin de la gravité terrestre, loin de ma famille, de tout ce qui m’a forgé.
Un clic sourd résonne. Le sas est maintenant ouvert. La lumière de la station vient filtrer à travers la mince ouverture qui s’élargit peu à peu. Mon souffle se fait plus court. Je m’apprête à franchir le seuil, à entrer dans un autre univers, où tout est en apesanteur, où chaque mouvement doit être contrôlé avec une précision chirurgicale.
Mes mains agrippent doucement les rebords de la trappe. Le froid métallique me fait frissonner, mais l’excitation prend le dessus. J’ai rêvé de cet instant depuis des années. Ma formation a été exigeante, mais rien ne peut réellement préparer à ce que je vois à travers cette ouverture. Les parois de la station sont d’un blanc éclatant, éclairées par une lumière blanche et froide. C’est à la fois accueillant et intimidant. Je sens mon cœur s’emballer. Je vais commander ce vaisseau, cet avant-poste humain dans l’immensité de l’espace.
Je tire doucement mon corps à travers l’ouverture. Mes pieds quittent le sol de la navette, et immédiatement, je flotte. L’absence de gravité est un choc. C’est comme une libération, mais aussi une perte de contrôle. Je me réoriente lentement, me propulsant d’une main vers l’intérieur. Le sas se referme derrière moi avec un bruit sourd. Ça y est, je suis là, vraiment là.
Devant moi, flottent trois silhouettes. Mes coéquipiers, ceux qui m’attendaient, qui vont partager ces mois avec moi. Leurs visages sont illuminés par un mélange de curiosité et d’excitation. L’un d’eux me tend la main. « Bienvenue à bord, Commandant Jecroiscequejevois ! »
Je saisis sa main avec fermeté. C’est un moment solennel, un passage de témoin entre le monde d’en bas et celui d’ici. Je ressens un mélange de fierté et de vertige. À partir de maintenant, l’ISS est mon nouveau foyer, et je suis prêt à mener cette mission avec tout ce que je suis. »
(c) Ill. Pr4vd4.net
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