La justice et les mineurs entretiennent des rapports complexes. La justice, souvent perçue comme un instrument au service des classes dirigeantes, se montre sévère envers les mineurs, notamment en cas de troubles à l’ordre public. Et l’opposition en fait tout un cinéma…
Les archives du Ministère de la justice témoignent de la dureté de la répression. Les mineurs sont jugés pour des délits tels que « rébellion », « attroupement séditieux » ou « coups et blessures volontaires ». Les peines prononcées sont souvent disproportionnées par rapport aux faits reprochés, et les peines de prison très proches de celles des adultes.
Émile Zola, dans Germinal, offre un témoignage saisissant sur la condition des mineurs au XIXe siècle. Il décrit avec réalisme les difficultés de la vie quotidienne, les dangers du travail à la mine, l’exploitation par les compagnies minières, mais aussi les espoirs et les révoltes des mineurs.
(c) Ill. Photo de Kindel Media
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