Pølitique

La dissolution : tout ça à cause d’un mal de crâne

Les vraies raisons de la dissolution prononcée par Emmanuel Macron le 9 juin tiennent à un mal de tête auquel l'auguste Président était confronté...

Les raisons de la dissolution prononcée par E. Macron tiennent à un mal de tête…

Les élections européennes m’ont causé une céphalée « de dingue », pire que les minima sociaux et Elisabeth Borne réunis. Ça tournait manège dans ma tête. Je tendis alors le bras vers un cachet de paracétamol à dissoudre, l’en extrayait de ma dernière boite achetée pendant la pénurie post-Covid (un vieux fond de cale de stocks stratégiques), pour le plonger dans un verre d’eau (je ne citerai pas la marque qui ferait trop penser à la guerre d’Algérie). Tandis que je contemplais les mouvements de la pastille blanche et sa dilution, une idée effervescente me vint au bulbe : « et si je dissolvais » ?

Oui, et si je dissolvais pour liquider mon reste de supporters, de marcheurs, de macro-compatibles ? Et si, pour vaincre ma douleur, je la transférais aux autres ? Et si je les faisais souffrir à leur tour ? Et si je montrais à ces brosses à reluire, une fois de plus, qui est le boss ? Qui a le plus gros concombre européen ? C’est pas à un adolescent repéré par une femme-mère qu’on va apprendre à gérer ses poussées de virilisme !

Je suis une bombe et en même temps un suicidaire

J’en profiterai ainsi pour renvoyer Gabriel Attal à ses chères études (lui permettant de finir son cursus pré Sciences Po), pour autoriser Bruno Le Maire d’aller en col roulé au concert de Megadeth, son groupe de métal préféré, et pour transformer Gérald Darmanin en cold case.

Moi aussi je sais faire place nette. Je suis non seulement un bogoss, je suis aussi une bombe.

M’a effleuré l’idée que je puisse être aussi un incendiaire, un suicidaire. Un de ceux qui arrêtent le trafic à la RATP-prête-pour-les-JO. Mais bon, quand le cachet est dissout, il faut le boire…

Je vais devoir transformer l’Elysée et Matignon en coloc. Mais tout va aller bien : la cohabitation avec un bogoss premier ministre, je sais faire. La cohabitation avec une femme âgée, je sais faire. J’ai vraiment bien fait de décocher la flèche incendiaire « dissolution » (Gérard Larcher était prévenu).

Je les ai touché. Je les ai meurtri.

Mais voici qu’ils se relèvent…

Horreur, c’était donc une victoire à la Pyrrhus, une défaite de pire russe, une Bérézina de plus. Mais à y regarder de près, c’est plus une Héraclée.

« Les armées se séparèrent ; et on raconte que Pyrrhus répondit à quelqu’un qui célébrait sa victoire que « encore une victoire comme celle-là et il serait complètement défait ». Il avait perdu une grande partie des forces qu’il avait amenées, et presque tous ses amis et principaux commandants ; il n’avait aucun moyen d’avoir de nouvelles recrues (…). Tandis que, comme une fontaine s’écoulant continuellement de la ville, le camp romain se remplissait rapidement et abondamment d’hommes frais, pas du tout abattus par la défaite, mais gagnant dans leur colère une nouvelle force et résolution pour continuer la guerre. »
Plutarque, reprenant Denys d’Halicarnasse, rapportant les paroles de Pyrrhus après la bataille d’Ausculum. Source Wikipedia.

La bonne pub sur Pr4vd4.net
Cliquez pour commenter

Warning: Undefined variable $user_ID in /home/clients/7a41c44244986743454d6d9d6f1890e1/sites/pr4vd4.net/wp-content/themes/flex-mag/comments.php on line 49

Vous devez être connecté pour poster un commentaire Login

Leave a Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Vers le haut
pr4vd4