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Zéro Déchets Digestifs : le régime absolu

Le Régime Zéro déchets Digestifs : tout avaler des légumes, zéro excrétion, économies massives en eau et PQ. Musk et Gates s'y mettent

Le Régime Zéro déchets Digestifs : tout avaler des légumes, zéro excrétion, économies massives en eau et PQ. Musk et Gates s’y mettent

Dans les abysses de l’écologie contemporaine, où chaque bouchée pèse son quota carbone et chaque croûte son ombre coupable, émerge un protocole alimentaire qui défie les lois mêmes de la matière. Imaginez un festin où rien ne s’échappe, où le corps devient un circuit fermé, un écosystème auto-suffisant. Le régime Zéro Déchets Digestifs (ZDD) n’est pas une diète ; c’est une déclaration de guerre à l’entropie, un sabotage joyeux des chaînes alimentaires industrielles. Ici, la consommation rime avec annihilation totale : pas de pelures oubliées, pas d’emballages fantômes, et surtout, pas de résidus humains pour trahir l’idéal. Car ce qui entre doit tout absorber, jusqu’à l’ultime pépin, transformant l’individu en machine thermodynamique parfaite, un black hole végétal ambulant.

Ce régime Zéro Déchets Digestifs, forgé dans les limbes d’une permaculture radicale, repose sur une sélection draconienne d’ingrédients : carottes croquées fanes comprises, courgettes avalées fleur et trognon, pommes de terre englouties peau et germes, radis mâchés queue et terre, salades dévorées racine au bout, fruits du potager ingurgités noyau et chair confondus. Pas de plastique pour les cueillir – cueillette manuelle dans un sol vierge –, pas de carton pour les transporter – panier en osier tressé de ronces locales –, et zéro déchet organique, car tout est ingéré, digéré, métamorphosé en essence pure. C’est la fin de l’excrétion comme acte politique, la subversion freudienne de l’ordre anal, où le Moi triomphe non par expulsion, mais par rétention infinie. Dans un monde baudrillardien saturé de simulacres comestibles, ce régime Zéro Déchets Digestifs fabrique une hypervérité : le vide comme plénitude.

Les fondations végétales d’une absence

Au cœur de cette ascèse gustative se dressent les légumes-racines, ces archétypes telluriques qui incarnent la promesse d’une intégralité subversive. La carotte, avec ses fanes vertes et filandreuses, n’est plus un rebut pour compost ; elle devient extension comestible, fibre nerveuse d’un repas qui refuse la perte. Croquez-la entière, et vous invoquez une sociologie des marges : comme les nomades foucaultiens contournant les enclosures, le mangeur Zéro Déchets Digestifs esquive les binages sélectifs de l’agro-industrie. La courgette, quant à elle, s’offre dans sa totalité florale, son pédoncule inclus, rappelant les festins totémiques des anthropologues – Lévi-Strauss aurait vu là un mythe cru où le cru absorbe le cuit sans médiation.

Les pommes de terre, ces tubercules prolétaires, exigent une dévoration holistique : peau rugueuse et yeux naissants avalés d’un trait, transformant le féculent en allégorie marxiste inversée. Plus de patates frites emballées en cellophane pétrolière ; ici, la terre crue se fond dans l’œsophage, un geste hégélien où la dialectique maître-esclave s’annule dans l’auto-consommation. Radis et salades complètent ce quatuor souterrain : les bulbes piquants, queues rongeuses, et les feuilles laciniées, racines terreuses, forment un rhizome deleuzien, réseau sans centre ni périphérie, où chaque bouchée défie la linéarité digestive. Cultivés en potager autochtone – semences open-source, irrigation par rosée captée –, ces spécimens échappent aux circuits globaux, un sabotage discret des chaînes logistiques qui, selon Wallerstein, perpétuent l’hégémonie nord-atlantique.

L’ingestion totale comme praxis philosophique

Consommer intégralement n’est pas un simple régime ; c’est une praxis, un exercice ontologique qui réconcilie l’humain avec son ombre matérielle. Peaux, fanes, feuilles : ces appendices négligés deviennent le noyau freudien du plaisir, l’objet partiel sublimé en totalité. Engloutir le noyau de la pomme, mâcher les pépins de la poire, c’est défier la pulsion de mort – Thanatos digéré par Éros végétal –, une psychanalyse appliquée où l’inconscient se nourrit de ce que la civilisation refoule : le rebut organique. Nietzsche, dans son gai savoir, aurait salué cette surhumaine économie : Zarathoustra ne vomit plus ; il incorpore, transvalorisant les déchets en surabondance vitale.

Politiquement, ce régime Zéro Déchets Digestifs égratigne les utopies vertes consensuelles. Là où l’écologie libérale prône le recyclage – ce leurre keynésien qui relance la consommation –, le zéro déchets absolu frappe à la racine : pas de tri sélectif, car rien à trier. C’est une anarchie kropotkinesque des ventres, où la mutualité s’établit non par échange, mais par auto-suffisance. Les fruits du potager, noyés dans leur jus intégral, incarnent cette utopie : cerises grignotées noyaux craquants, abricots avalés amande comprise, une hédonisme spinoziste où chaque joie est conservation de l’être, sans excès ni manque. Dans les jardins communautaires, hors des serres high-tech subventionnées par des fonds verts opaques, ce régime Zéro Déchets Digestifs fabrique des subjectivités résistantes : le mangeur n’est plus consommateur, mais alchimiste, transmutant la biomasse en pure potentialité.

Le salut planétaire passe par un « bilan entropique : néant »

À l’issue de ce circuit fermé, le corps émerge allégé d’une absurdité cosmique : l’absence d’excréments. Tests empiriques – menés dans des bunkers permacoles anonymes – confirment une économie de 73 kilos de selles par an et par individu, ces masses inertes que la modernité, depuis Bentham, a reléguées à l’invisibilité hygiénique. Plus de fèces : c’est la fin de la scatologie comme métaphore politique, du tas comme allégorie des inégalités – Adorno n’aurait pas détesté cette dialectique négative poussée (c’est le mot) à l’extrême. Et dans des cas extrêmes, l’urine s’évapore elle-même : 450 litres annuels évités, un flux lacanien tari à la source, où le signifiant glisse sans trace.

Bilan global, du berceau entropique à la tombe stérile : des millions de litres d’eau économisés – pas de rinçage, pas d’irrigation pour diluer l’indésirable –, des tonnes de papier hygiénique obsolètes, ces rouleaux blanchi par des forêts amazoniennes agonisantes. Sans oublier les centaines de sacs plastiques domestiques, ces spectres pétrifiés qui, selon Latour, hantent nos acteurs-réseaux. Ce régime Zéro Déchets Digestifs n’est pas une mode ; c’est une brèche dans le réel, un glitch écologique qui expose l’absurdité des bilans carbone conventionnels. Hyper positif, oui : un solde où le déficit devient excédent, le manque, plénitude.

Lin et linéaments d’un futur vierge

Déjà, les puissances se mobilisent. Elon Musk et Bill Gates, ces Prométhée siliconiennes, ourdissent un joint-venture en lin recyclé – fibres torsadées de leurs chemises usées, un clin d’œil sartrien à l’absurde existentiel. Invités surprises : Marion Cotillard, incarnation cinématographique de l’écologie vespérale, et Leonardo DiCaprio, prophète hollywoodien et « King of the world » des mers plastifiées, tous deux en guests stars pour endosser le lin comme toge d’un nouveau stoïcisme. Ensemble, ils tissent non des solutions, mais des fables : un régime Zéro Déchets Digestifs qui, en effaçant les traces, réinvente la trace elle-même. Dans ce consortium improbable, la satire se fait prospective – une innovation qui mord là où l’écologie douce caresse, un virus narratif injecté dans les veines du capitalo-écologisme.

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