La vétérinaire cachait les victimes de sa chatte

Dans les ruelles pittoresques du Vieux-Port, une rumeur circule : Piloune, la chatte rousse au caractère bien trempé, terrorise les félins du quartier !

Dès le lever du soleil, Piloune s’élance hors de sa maison, prêt à semer la pagaille dans les jardins fleuris et les terrasses ensoleillées du bord de mer. Sa cible favorite ? Les chats du quartier, qu’elle entraîne dans des cavalcades endiablées à travers les ruelles étroites. Parfois, elle s’attaque même aux chiens, les narguant avec un miaulement provocateur avant de décamper à toute vitesse dès qu’ils tentent de le rattraper.

Les habitants du Vieux-Port ont bien ri des frasques de Piloune. Ils l’ont surnommé affectueusement « la chatte folle » et ont fini par s’habituer à ses jeux endiablés. « Elle est un peu coquine, mais on l’aime bien », confie une riveraine. « Elle met de la vie dans le quartier ! »

Pourtant, Piloune, chatte de la docteure vétérinaire Michel, faisait des ravages dans le quartier, décapitant sans vergogne rats, souris. Sa maîtresse aurait décidé de la cloitrer. Depuis ce temps, il est dit au vieux port que la vétérinaire aurait caché les victimes de sa chatte. La médecin risque une condamnation pour dissimulation. Son avocat affirme qu’elle n’a rien touché.