Auteurs en herbe, voici comment facilement être édité

• « J’ai demandé à mon papa éditeur. » Son livre préféré : Les mille.
• « J’en ai parlé à ma mère, chanteuse et mannequin. elle connaît pas mal de monde. Des hommes surtout. » Son livre préféré : Quelqu’un Mehdi. Et aussi Moelle de carotte.
• « Je suis de la même promo que le responsable d’édition, on a fait l’ENS ensemble et des after mémorables. » Son livre préféré : Voyage au bout de là, nuit
• « Disons que le canapé a été mon meilleur ami. Le jeu en vaut la chandelle… » Son livre préféré : Da Vinci gode.

Vous cherchez un éditeur ? Voici ce que vous ne devriez pas faire

• « J’ai contracté avec Librinova, qui m’a rappelé que “Un auteur Librinova sur 50 signe un contrat avec une maison d’édition traditionnelle”. J’ai perdu mes sous et mon temps en faisant partie des 98% d’auteurs jamais édités. »
• « J’ai déposé mon livre chez Edith et Nous, via un dépôt gratuit. N’ayant jamais eu de nouvelles, je n’ai pas eu le courage de tenter l’offre premium. »
• « Je me suis auto édité chez Amazon. La plateforme ne pousse pas les ouvrages et se contente de les référencer. Alors j’ai dépensé plus de 1000 euros en pub pour assurer leur visibilité. Plouf ! »
• « Je me suis adressé à un agent littéraire. Il s’est transformé en argent non littéraire. Ses lettres préférées étaient € et $. Il n’a pas bougé le petit doigt ; peut-être attendait-il que je le fasse. »
• « J’ai participé à des dizaines de concours littéraires. J’ai passé plus de temps à les repérer et à leur soumettre mon livre ou ma nouvelle, que d’écrire ces mêmes contenus ! »
• « J’aurais aimé rencontrer ces mythes que sont les « auteurs jamais édités, dénichés comme des perles par un éditeur astucieux, qui vendent à des milliers d’exemplaires ». Je crois qu’il s’agit d’une élite qui me restera à jamais inaccessible ».
• « On m’a dit d’essayer le financement participatif. Bottage en touche… C’est comme la personne qui fabrique du fromage AOC. Si en plus elle doit faire les marchés pour les vendre, en assurer la pub, etc, ce n’est plus de la littérature c’est une intégration économique verticale ! »