Ah, la liberté, cette noble idée qu’on brandit comme un étendard, un hymne au dessus de la mêlée ! Mais derrière les discours enfiévrés et les drapeaux qui claquent, les peuples des démocraties occidentales sont-ils encore aussi libres qu’on le chante ?
Spoiler : la réponse tient plus de la fable que du fait. Et si on regardait ça de plus près ? Pas trop près, attention, on pourrait s’y brûler.
Un parfum de liberté… surveillée
Dans nos belles contrées occidentales, on aime à se gargariser de ce doux mot : liberté. De fait, il suffit d’allumer la télévision, de feuilleter les réseaux sociaux, ou mieux encore, de tendre l’oreille dans une réunion politique pour se rendre compte que la liberté, on s’en fait le cheval de bataille. Liberté de circuler, liberté d’expression, liberté de ne pas être d’accord… Oui, bon, mais la liberté, c’est aussi un peu comme le yéti : tout le monde en parle, mais qui l’a vraiment vue dernièrement ?
Prenons un exemple croustillant : vous connaissez Born to be Wild? Pour une génération en pleine crise de la cinquantaine (voire plus si affinités), Born to be Wild du groupe Steppenwolf a longtemps été l’hymne rock de la liberté. Sauf que voilà, en 2024, on aurait peut-être mieux fait de la rebaptiser Born to be Wise : coincé dans un carcan de règles, de lois, et de restrictions en tout genre. Oubliez les motards cheveux au vent. Aujourd’hui, le motard doit porter son casque, en respectant les limitations de vitesse, et s’assurer que son pot d’échappement est conforme aux normes antipollution européennes.
La liberté d’expression ? Une espèce protégée
C’est un autre grand classique de la démocratie : la sacro-sainte liberté d’expression. C’est elle qui nous permet de dire que nos dirigeants sont des clowns (et encore, il faut bien choisir le clown). Mais bon, ce n’est pas parce qu’on peut le dire qu’on peut toujours le faire sans en payer les frais. Quelques tweets malheureux, et hop, vous voilà propulsé dans un tourbillon de censure numérique ou, pire encore, affublé d’une belle convocation devant les tribunaux pour « incitation à la haine », « fausses informations », ou le grand classique, « atteinte » à la dignité nationale ». En somme, la liberté d’expression est comme une vieille voiture : elle roule toujours, mais faut pas trop la secouer sous peine de finir au garage.
Dans le cas français, un humoriste est condamné par ci, une journaliste par là. Sans parler du chœur des réseaux sociaux, ces nouveaux chiens de garde bien habillés qui aboient dès qu’on sort un poil des clous du politiquement correct. Alors oui, on est libres, mais surtout… de chercher la liberté comme le point G….Une fois trouvé… On pourra hurler… LIBERTE CHERIE !
(c) Ill. Pixabay
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