Les hasards de l’état civil sont-ils en réalité des engrenages infernaux nous poussant vers des carrières toutes tracées ? Et si votre prénom était un oracle, un GPS professionnel qui vous catapulterait droit dans votre avenir professionnel ?
Révélation choc : les prénoms en « A » finissent devant la caméra, les prénoms composés finissent en garde à vue.
A comme « Actrice »
Coïncidence ? On ne pense pas ! La majorité des actrices de l’industrie du divertissement pour adultes portent un prénom finissant en « A ». Anissa, Angela, Amanda… Une fatalité linguistique ? Pas seulement ! Depuis les temps immémoriaux, la voyelle « A » est celle de l’ouverture, du souffle, de l’expressivité. Ajoutez-y une prononciation internationale et hop, vous voilà prête à envahir les palmarès de sites qu’on ne consultera jamais en public.
Certains sociologues – ceux qui veulent garder leur anonymat pour éviter de devoir expliquer leur historique de recherche à leur conjoint – affirment que les parents, en choisissant un prénom en « A », veulent inconsciemment que leur enfant rayonne sous les projecteurs. Je pense aussi aux miens…
Deux prénoms, un couteau
Jean-Pierre, Paul-Henri, Louis-Philippe… Les prénoms composés seraient-ils la signature des tueurs en série ? Difficile de réfuter cette troublante statistique. John Wayne Gacy, le clown meurtrier. Paul John Knowles, le Casanova du crime. Claude-Henri Desrouliers, le boucher des Charentes (bon, celui-là, on vient de l’inventer, mais avouez que ça sonnait bien). L’explication est simple : avec un prénom unique, on vous appellerait « Jean » et on vous oublierait. Avec un double prénom, on retient votre nom complet, parfait pour un titre de faits divers glaçant.
« Le nom est un présage ». Cicéron
Un théorème non encore démenti affirme que si votre enfant a un prénom composé, il a 45% de chances en plus de finir en Une de Paris Match* menottes aux poignets. Pire encore : si son nom de famille commence par « D », il est foutu.
Napoléon l’avait prévu
Peu de gens le savent, mais Napoléon, entre deux conquêtes et un divorce chaotique avec Joséphine, avait prévu ce chaos nominatif. L’article 37 du Code Napoléonien stipulait que « nul ne pourra porter un prénom propre à déshonorer la nation ou le conduire à la perdition ».
Traduction moderne ? Si Napoléon avait eu son mot à dire, on aurait interdit d’office les « Enzo-Kevin », et « Tiffany-Jade » n’aurait jamais vu le jour. La République l’a depuis remplacé par la liberté des parents, et le résultat est sous nos yeux : des « Brandon » garagistes contre leur gré et des « Céleste » perchées dans des boutiques de lithothérapie.
Alors, faut-il choisir le prénom de son enfant avec la même minutie que le nom d’un chien de concours ? Certainement. Car si le prénom ne fait pas le moine, il peut apparemment faire le meurtrier ou la star du X. Et personne ne veut finir sur un gobelet Starbucks écrit de travers par un barista farfelu.
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Le nom est un présage, (c) Cicéron : Nomen est omen
* Paris Match n’est pas un placement de produit. Franchement…

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