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SlapGate à l’Élysée : Brigitte gifle Macron, la France candidate aux JO de la Baffe

Brigitte claque Macron : la gifle domestique devient geste politique. Quand le pouvoir vacille, il suffit parfois d’une main levée.

Brigitte claque Macron : la gifle domestique devient geste politique. Quand le pouvoir vacille, il suffit parfois d’une main levée

La gifle est tombée. Non pas celle d’un gilet jaune ou d’un éleveur en colère, mais celle de Brigitte, première dame, sur la joue de son président de mari. Une scène domestique devenue geste politique. Une gifle de trop ? Ou, peut-être, enfin la bonne ? Glissade en farce vers le tragique.

La République aime les symboles. Et il semblerait que le plus frappant d’entre eux, en cette époque de simulation généralisée, soit celui du choc physique. Quand le dialogue social s’effondre, il reste le coup. Et cette fois, ce n’est ni un boxeur des ronds-points ni un paysan désespéré, mais Brigitte elle-même, la muse officielle, la professeure d’empathie, qui a fait voler la joue présidentielle dans une fureur domestique devenue événement d’État.

L’Élysée n’a pas confirmé. Et pour cause : il n’y a rien à confirmer quand l’image est déjà dans toutes les têtes. La gifle n’a pas besoin de preuve, elle est plus réelle que la réalité. Elle dit tout : la fatigue, l’exaspération, la solitude du pouvoir, l’effondrement des apparences, et ce goût français pour les petites humiliations historiques.

Du claquement conjugal au clapotis géopolitique

On pensait que les relations franco-allemandes souffraient. On découvre que le couple exécutif aussi. La France, en pleine errance politique, sans réforme structurante autre que la dissolution des espérances, se retrouve soudainement propulsée en Une : non pour une avancée sociale, mais pour une gifle. Une claque intime, mais spectaculaire, aussi performative qu’un discours de politique générale.

La gifle est le dernier langage que comprend la post-démocratie. Elle est simple, analogique, primitive. Elle rappelle au Président, et à tous ceux qui l’écoutent sans plus y croire, qu’il existe encore un monde tangible, hors hors-sol (d’ailleurs les protagonistes étaient dans un avion… au sol), avec des peaux, des nerfs, des colères, des claquements de doigts et de visages.

Vers un sport national : la France entre dans l’arène olympique de la mandale

Et si c’était ça, le projet pour 2025, 2026, 2027 ? Puisque plus rien ne tient debout, ni réforme des retraites ni morale publique, il reste les coups. La baffe comme discipline olympique. Le slap comme discipline du vivre-ensemble. Une manière de redonner au politique son corps, même à travers une main tremblante.

Après le lancer de javelot, le lancer de gifle. La France pourrait enfin briller à l’international. Pas en croissance économique, mais en gestes significatifs. Après tout, dans un pays où le chef de l’État est devenu une figure télévisuelle, une gifle n’est pas une attaque : c’est un changement de chaîne.

Brigitte, Antigone ou Femen du foyer ?

N’y voyons pas un “dérapage”. Il n’y a pas de dérapage quand plus rien n’adhère. Ce geste, si tant est qu’il ait eu lieu, est un acte de dissidence conjugale, de lucidité affective, de refus de la mise en scène permanente. C’est la fin d’un théâtre, la chute du quatrième mur entre la politique people et la vérité tragique.

Et soudain, l’électorat retrouve une émotion : non pas la haine, ni l’adoration, mais une forme de compassion perverse. Il ne s’agit pas d’humilier, mais de se reconnaître dans le corps battu de la fonction. Le Président n’a peut-être pas été giflé pour ses choix politiques — il l’a été, peut-être, pour ce qu’il est devenu : une figure creuse, une effigie désaccordée, un homme sans interlocuteur réel.

La démocratie n’est pas morte. Elle frappe encore

Dans ce geste supposé trivial, il y a peut-être plus de démocratie que dans mille allocutions. La main levée de Brigitte est celle que la société ne peut plus lever. Une main métaphorique pour dire : “Assez.” Une main presque douce, tant elle dit l’échec de toute médiation.

Alors on rit, on partage, on tourne en dérision. Mais c’est aussi un aveu : le pouvoir ne fait plus peur. On peut le gifler. L’impunité n’est plus celle du roi, mais celle du peuple désabusé. Reste à savoir qui giflera la gifle.

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