Les marques, à force de se mythifier, deviennent démiurges et créent des héros.
Aventures d’un héros du quotidien en période de confinement, entre casque et masque…
Je suis sorti de mes Pénates.
J’ai mis le nez dehors, au nez et à la barbe des Pandore, contre les avertissements de Cassandre.
Les Titans scientifiques m’avaient enfermé derrière les portes d’airain du Tartare (steak cool), bien loin des glorieux Champs Elysées et de la morne plaine des Asphodèles…
Je suis sorti de mes Pénates, en ce mois de Mars.
J’ai laissé Athéna, Hestia, Métis à leur sagesse, à leur prudence, à leur principe de précaution accroché par les bretelles et la ceinture d’Hippolyte. J’ai poussé les portes. Puis j’ai embrassé Eole. Mieux, j’ai conduit le char d’Hermès (j’ai dû casquer cent sacs) jusqu’aux confins de la terre, en Mésopotamie. De là, je suis revenu avec Dionysos et Silène, j’ai été bercé par l’ivresse d’être en foule, j’ai mangé des Lares et du cochon.
Soudainement, j’ai conscientisé mon invisibilité.
En bon Satyre éduqué par les Ménades, je me suis hâté vers le bassin où je n’ai pas été médusé par les Nymphes. Déception.
Embarqué sur la nef de Thésée, que je ne savais pas muet, je débarque au Pirée, jamais certain, pour grimper, grimper encore et atteindre les sommets.
Alors, tel Prométhée, devant Hébé, hébétée, même si elle connaît l’échanson, je vole violemment des rouleaux, sur l’Olympe de la consommation.
Rouleaux que la Légende nommera le papier kunée.

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