Au centre de la BRAFA 2025, la Galerie Boulakia m’interpelle par un Chagall, Les fiancés au cirque (1982) et deux œuvres de LiFang, artiste ayant sont atelier à Montreuil et représentée par la galerie, en exclusivité.
LiFang, artiste peintre née à Nankin en 1968, se forme aux Beaux-Arts de sa ville natale, où elle développe une passion pour la peinture à l’huile, influencée par Cézanne, Gauguin et Van Gogh. Après des études de français à Shanghai, elle s’installe à Paris pour perfectionner sa maîtrise de la langue à la Sorbonne, où elle obtient un DEA, tout en poursuivant sa pratique artistique. Inspirée par le modernisme de Matisse et Picasso, elle adopte un style personnel basé sur des aplats de couleurs.
LiFang, notre coup de cœur
Rapidement intégrée à la scène artistique parisienne, elle collabore avec d’autres artistes, notamment MA Desheng, et reçoit les encouragements d’Ai Wei Wei. Son œuvre, exposée en galeries et salons internationaux, connaît une reconnaissance croissante. Depuis 2014, elle participe à Art Paris, expose au Museu do Oriente à Lisbonne, à Asia Now et dans plusieurs foires en Belgique dès 2022. En 2018, sa série « L’âme de fond » ouvre une galerie à Francfort, et ses œuvres entrent dans des collections prestigieuses, comme celles du Jupiter Museum of Art à Shenzhen et du musée Cernuschi à Paris.
En 2023, une monographie bilingue anglais / français est publiée aux éditions Skira.
Alors que j’étais dans mes pensées, Philippe Boulakia, par ailleurs expert de Basquiat, dont il avait organisé une des premières expositions (il le dit en toute simplicité), vient à ma rencontre. Rapidement, il me conseille la lecture de La veuve Basquiat, de Jennifer Clement, qui s’est penchée sur celle qui, compagne de l’artiste est ensuite devenue psychiatre (nous laissons nos lecteurs conclure sur les éventuels rapports de cause à effet).
Nous échangeons ensuite sur une œuvre d’art cinétique exposée dans une autre galerie.
Humain. Une belle rencontre. Et je poursuis ma visite…


Note aux malicieux qui en douteraient encore : ce papier n’est pas un post sponsorisé 🙂

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