Le ministère de l’Intérieur, en panne d’idées pour faire face à la crise migratoire, a décidé d’aller fouiller dans les malles poussiéreuses du Code Napoléonien pour dénicher une vieille loi oubliée. Inspiré par le dernier coup de génie de Donald Trump, qui a récemment exhumé une loi de 1798 pour expulser manu militari des chefs de gangs vers le Salvador, notre Président a mis la main sur un texte idéal pour renvoyer les « indésirables » au-delà des frontières.
Article 120 du Code civil de 1804 : un ticket retour express !
Le texte providentiel ? L’article 120 du Code civil de 1804, qui stipule que « tout individu sans attache manifeste à la Nation peut être tenu de s’éloigner du territoire ». Une perle juridique tombée en désuétude, mais qui, selon un conseiller de l’Élysée, « répond parfaitement aux problèmes contemporains ». Autrement dit : si vous n’avez pas d’adresse fixe, pas de fiche de paie et que votre arbre généalogique ne pousse pas directement sur le terroir français depuis Clovis, vous pouvez être cordialement invité à refaire vos valises.
« C’est un retour aux fondamentaux ! » s’exclame un proche du ministre de l’Intérieur, en polissant son buste de Napoléon Ier. « À l’époque, la France savait se faire respecter ! ». Pour éviter toute accusation de discrimination, le gouvernement prévoit d’appliquer la mesure à tous ceux qui « ne participent pas activement à la vie nationale ». Un chômeur de longue durée, un ermite trop discret ou un artiste trop bohème pourraient donc, en théorie, être concernés.
La machine à expulser s’emballe
Dans les coulisses, l’administration s’active. On répertorie les individus « sans attache manifeste » à la nation : demandeurs d’asile en attente, sans-papiers, touristes qui ont trop aimé Paris et y vivent clandestinement depuis dix ans, et même quelques Français jugés trop « marginalisés » pour rester. « Un boulanger qui n’achète pas sa baguette tous les jours chez le même artisan pourrait être suspect », ironise un juriste sceptique.
L’objectif ? « Fluidifier le territoire », explique un communiqué officiel. Traduction : libérer des places dans les HLM, dans les services publics, et surtout dans les réunions interminables du ministère de l’Intérieur. « Il faut que la France retrouve son ADN ! » proclame un député Renaissance, oubliant au passage que l’ADN napoléonien inclut aussi les guerres sans fin et l’exil sur une île paumée.
Des départs… mais vers où ?
Le hic, c’est que personne ne sait exactement où envoyer les expulsés. « On étudie plusieurs options », confie un conseiller gouvernemental. « Certains pourraient être renvoyés vers leurs pays d’origine, mais pour les autres, on envisage la Crimée, la Lune, ou un partenariat avec SpaceX pour Mars« . L’Élysée assure toutefois que « toutes les solutions seront humanitaires », ce qui n’est pas pour rassurer ceux qui connaissent la définition élastique de ce mot sous certains gouvernements.
La fronde des historiens et des juristes
Les experts en droit et en histoire s’étranglent déjà devant ce projet surréaliste. « L’article 120 n’a jamais été conçu pour ça ! » s’insurge un professeur de droit. « C’était une disposition administrative pour expulser des fauteurs de trouble, pas une arme de déportation massive ! ». D’autres rappellent que Napoléon lui-même a fini exilé à Saint-Hélène : « Un président qui s’inspire trop de lui pourrait finir au même endroit… » plaisante un chroniqueur politique.
En attendant, les Français sont partagés entre l’amusement et la stupéfaction. « Si on commence à expulser ceux qui ne servent à rien, il y a un paquet de ministres qui devraient préparer leurs valises ! » lance un passant goguenard devant l’Assemblée nationale. Napoléon, depuis son tombeau aux Invalides, doit bien se marrer.

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