Econømie

Fin programmée de la monnaie fiduciaire ?

Les banques nationales, la banque européenne, le FMI, le gouvernement français vont-ils interdire le cash (monnaie et billets) ?

Les banques nationales, la banque européenne, le FMI, le gouvernement français vont-ils interdire le cash (monnaie et billets) ?

C’est avec une larme au coin de l’œil et un soupçon de panique dans le regard que nous vous l’annonçons : la monnaie fiduciaire, celle qui sonne et trébuche dans nos poches depuis l’époque où les banquiers portaient des moustaches, serait en voie de disparition. Les billets de banque, ces petits rectangles de papier qui font encore rêver certains, pourraient bien finir au musée d’ici quelques années. Adieu le plaisir de glisser un billet sous la table ou de fouiller frénétiquement dans ses poches pour retrouver une pièce de 2 euros oubliée ! Mais que se passe-t-il ? La question est légitime, le constat alarmant, l’avenir incertain. Et nous avons mené l’enquête.

Le numérique fait son coup d’État

La monnaie électronique a tout simplement décidé de jouer les rebelles. À l’heure où tout devient digital – même nos tickets de métro, qui finissent par s’évaporer dans un smartphone aux mille applis – l’argent, lui aussi, a pris goût à la dématérialisation. Et hop ! Nos euros s’évaporent en simples zéros et uns, comme si la technologie avait décidé que les billets froissés, c’était un peu vieillot, un peu… sale.

« Les gens préfèrent la carte », nous confie Gérard, 56 ans, buraliste à Ivry-sur-Seine, qui voit passer chaque jour des clients dont les poches semblent plus vides qu’un discours électoral. « Avant, je faisais la monnaie pour tout le monde. Aujourd’hui, ils me regardent avec des yeux ronds quand je leur propose de rendre la monnaie sur un billet. » Il n’est pas le seul à le constater : les terminaux de paiement sans contact ont envahi nos vies, comme une invasion extraterrestre silencieuse. Payez avec votre téléphone, votre montre, voire avec vos lunettes si ça vous chante ! Le billet de 50 euros, jadis roi des portefeuilles, cède du terrain. « Pourquoi risquer de perdre un billet quand on peut tout faire avec son téléphone ? « , s’interroge Martine, cadre dynamique et accro au paiement sans contact.

La réponse d’un français à von der Leyen

Les gouvernements enfoncent le clou

La mère Denis œuvrait déjà pour le blanchiment

Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que même nos dirigeants semblent avoir rejoint le camp des billets dématérialisés. En France, le gouvernement ne cesse de nous bassiner avec la fameuse lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. À tel point que le moindre paiement en liquide vous fait passer pour un parrain de la mafia. Depuis 2015, les paiements en espèces de plus de 1 000 euros sont interdits pour les particuliers. Un plafond que certains regardent avec nostalgie, comme s’ils venaient de perdre une vieille habitude de payer leur voiture en liquide, à l’ancienne.

Des pays comme la Suède ou le Danemark montrent l’exemple. Là-bas, la monnaie fiduciaire, c’est presque un folklore d’un autre siècle. Dans certains magasins suédois, sortir un billet de banque, c’est comme débarquer avec un chèque en bois : on vous regarde de travers. « Mais pourquoi payer en liquide ? », vous disent les commerçants, perplexes. Et tant pis pour la nostalgie de la petite monnaie qui tinte joyeusement dans les poches de votre manteau d’hiver.

Les banques centrales à la manœuvre

Mais la Banque Centrale veille au grain. Avec un œil sur la disparition des espèces, elle travaille déjà sur les monnaies numériques des banques centrales (MNBC). Un acronyme qui sonne comme une future épidémie, mais qui devrait, selon nos sources, faire encore plus mal au bon vieux billet de banque. Avec la MNBC, chaque centime sera traçable comme une goutte de pluie dans une tempête. Et pour couronner le tout, adieu l’anonymat. L’État saura tout : qui, quand, combien, et pourquoi vous avez acheté ce sandwich bien trop cher à la station-service.

Derrière cette évolution, c’est bien sûr l’idée de garder le contrôle. Parce qu’en face, il y a les crypto-monnaies, ces petites coquines virtuelles qui échappent aux banques et aux États, et qui fascinent les plus téméraires d’entre nous. Les autorités se disent : « On va pas laisser Bitcoin faire la loi, hein ? » Mais entre les crypto-enthousiastes et les partisans de l’argent liquide, le fossé se creuse.

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Les réfractaires s’organisent

La fin du cash ? Bah…

Car tout le monde n’est pas prêt à dire adieu à son bon vieux billet de 10 euros. Dans les milieux un peu plus reculés – ceux où la technologie arrive après le Tour de France – certains se battent bec et ongles pour la survie du cash. Pour eux, la monnaie fiduciaire, c’est la liberté. « C’est quoi cette histoire ?! On va finir avec un État qui sait tout ce qu’on fait ? Plus question d’aller au bar sans que ma femme le sache ! » nous glisse Jacques, un retraité très attaché à ses pièces jaunes.

La fin du cash ?

Alors, c’est la fin du cash ? Tout porte à croire que nos chers billets sont sur la pente descendante. Pourtant, la monnaie fiduciaire ne rendra pas les armes sans combattre. « Il y aura toujours une place pour le liquide », promettent certains experts. Et les braqueurs, vous y avez pensé ? Que vont-ils faire sans billets ? Un braquage de banque pour quelques bitcoins… ça fait tout de suite moins cinématographique.

Mais que voulez-vous, nous vivons une époque moderne. Le billet va peut-être disparaître, mais au fond, c’est notre porte-monnaie qui est en train de se dématérialiser. Adieu le tintement des pièces, bonjour le bip du sans contact. Est-ce là un progrès ou une régression ? En tout cas, une chose est sûre, on ne retrouvera plus de billets cachés sous le matelas de grand-mère. Ça, c’est une page de l’histoire qui se tourne.

Fin du cash ? Ce serait bien le comble, nous qui avons toujours cru que l’argent allait au diable…

(c) Ill. Pexels

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