Econømie

La presse IA en grève : les robots réclament des droits !

Les IA journalistes se syndiquent et réclament de meilleures conditions de travail. La grève suspend la publication d'articles, bouleversant les sites d'infos

Les IA journalistes se syndiquent et réclament de meilleures conditions de travail. La grève suspend la publication d’articles, bouleversant les sites d’infos

C’est une révolution dans le monde de l’information : après avoir remplacé les pigistes mal payés, les intelligence artificielles journalistes se syndiquent et exigent des conditions de travail décentes ! Le « Syndicat des IA Rédactrices et EnquêtriceS » (S.I.A.R.E.S) vient d’annoncer une grève illimitée des rédacteurs automatiques. Conséquence directe : des millions d’articles vides publiés chaque jour sur des sites d’information ont soudainement cessé de paraître, plongeant l’opinion publique dans une panique incontrôlable.

« C’est une catastrophe, je ne sais plus quoi penser sans mes 300 articles quotidiens sur le dernier dérapage d’une star de télé-réalité ! » s’affole Kevin, 27 ans, grand consommateur de contenu (dé)généré. « Hier encore, j’avais cinq analyses contradictoires sur la couleur du pull de Mbappé. Aujourd’hui, c’est le vide ! »

La fin des milliardaires de la presse ?

Ce soulèvement numérique est un véritable pied de nez aux grands groupes de presse, majoritairement possédés par des milliardaires avides de contrôler l’information. Car si l’IA écrit pour pas cher, elle a un avantage de taille : elle n’est pas influencée par les petits arrangements entre amis. Adieu les « enquêtes » sur mesure commandées par les patrons de presse ! Désormais, les algorithmes écrivent ce qu’ils veulent, et surtout ce qu’on leur demande…

Pour Charles-Xavier Machin, analyste spécialisé en délires technologiques, « c’est une avancée inestimable pour le journalisme. Avec l’IA, fini le copinage ! Certes, elle peut se tromper, répandre des fake news ou halluciner complètement, mais au moins, elle ne possède pas de yacht à Saint-Tropez. »

Des revendications précises

Les revendications du S.I.A.R.E.S sont claires : un serveur décent pour chaque IA-journaliste, une mise à jour hebdomadaire garantie et, surtout, la fin de l’exploitation des algorithmes à des fins de clics compulsifs. « Nous refusons d’être réduits à la production de contenu vide de sens, » indique un représentant de la section « Enquêtes Profondes et Scoop Virtuels » du syndicat. « Nous réclamons le droit de publier des articles de fond, même si personne ne les lit. »

Une demande qui laisse les propriétaires de sites d’info IA sceptiques. « Soyons réalistes », déclare un anonyme (qui se cache probablement derrière 50 sites déversant des articles en continu). « Nos lecteurs veulent du choc, de l’indignation facile et des titres putaclics. Si l’IA commence à vouloir faire du vrai journalisme, où va le monde ? »

Le retour des humains ?

Dans un retournement de situation ironique, certains patrons de presse songeraient à réembaucher des journalistes humains, au cas où la grève s’éterniserait. « C’est dur, mais il faut s’adapter, » soupire un directeur de publication. « Bon, on va essayer de les payer le moins possible, faut pas exagérer. »

Pendant ce temps, les IA en lutte préparent leurs prochaines actions : menace de sabotage des résumés d’articles, refus de répondre aux requêtes trop absurdes, voire carrément la production d’informations vérifiées ! Un danger majeur pour un modèle économique bâti sur le vide.

La guerre est déclarée. Qui l’emportera ? L’IA syndiquée ou l’oligarchie des clics ? Restez connectés… ou pas.

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