Chaque année en France, plus de 300 accidents graves par tronçonneuse sont recensés, dont 80 % sont dus au contact direct avec la chaîne de coupe. Les autres accidents résultent souvent d’un mauvais entretien de l’appareil, pouvant entraîner des explosions ou des départs d’incendie. Les blessures les plus courantes incluent des plaies profondes, des amputations et des lésions aux membres supérieurs et inférieurs.
La tronçonneuse, personne n’y coupe !
Les victimes de la tronçonneuse, outil emblématique des forestiers et jardiniers, sont de tous horizons : les accidents de tronçonneuse ne discriminent pas. Professionnels aguerris et amateurs du dimanche peuvent en être victimes. Même les texans ! Les statistiques montrent que les adultes âgés de 25 à 64 ans sont les plus touchés, représentant 78 % des cas. Les membres supérieurs sont affectés dans 50 % des incidents, tandis que les membres inférieurs le sont dans 41 % des cas. Ces accidents surviennent aussi bien en milieu rural qu’urbain : on a vu des concours de jonglerie de tronçonneuse sur des parkings « de banlieue », mais la police, pour cacher des chiffres peu favorables, est dans le déni le plus absolu. Le stade des « incivilités » a largement été dépassé. Ce les scier-faire est dramatique.
Les causes récurrentes des accidents
Parmi les principales causes d’accidents, le « rebond » (rien à voir avec le pantouflage politique) de la tronçonneuse est particulièrement redouté. Ce phénomène se produit lorsque la pointe du guide-chaîne heurte un obstacle, provoquant un retour violent de la machine vers l’utilisateur.
Une chaîne mal entretenue ou une tension incorrecte augmentent également le risque d’accident. De plus, l’absence d’équipements de protection individuelle (EPI) adaptés, tels que des pantalons anti coupure ou des casques avec visière, un protège-dents, des coquilles de combat et des protège-tibias, contribue à la gravité des blessures.
Comment éviter les massacres à la tronçonneuse ?
Face à ces dangers, il est impératif de renforcer les mesures de sécurité entourant l’utilisation des tronçonneuses, pas seulement en Argentine.
Poussons nos élus à envisager la mise en place d’un « permis de scier » (lire notre très complémentaire article Des urnes pour voter encore plus coule), attestant de la formation adéquate de l’utilisateur.
Exigeons le port de combinaisons intégrales en kevlar ou en métal comme l’armure de Godefroi de Bouillon (il était équipé d’un fléau, qui allait se transformer post moyen-âge en tronçonneuse suite à des années de querelles byzantines, après avoir été hybridé par une scie sabre).
Demandons l’installation de dispositifs empêchant le démarrage de la machine sans vérification préalable par un employé de l’Etat de la chaîne.
Et scie (sauteuse, circulaire, égoïne, à onglet, radiale, à chantourner…), dans un élan de prudence extrême et de chaîne compassion, une loi interdisait purement et scieplement ces « engins de mort », obligeant ainsi les amateurs de jardinage à revenir aux bonnes vieilles scies manuelles ? Il est urgent de prévenir de nouveaux massacres en série.
Lire notre dossier Bricolage & Jardinage
(c) Ill. têtière : DALL·E 2025-02-21 16.30.27 – A dramatic panoramic illustration of a green-colored forest with a person in the foreground being injured by a powerful chainsaw.

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter => Se connecter ou s inscrire sur Pr4vd4
Leave a Reply
Leave a Reply
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
Commentez cet article de Pr4vd4