Washington – Après l’échec cuisant de son projet d’achat du Groenland, Donald Trump revient à la charge avec une nouvelle cible : Groland. Ce petit territoire fictif, bien connu des amateurs de télévision subversive, serait en passe de devenir le 51e État américain, à en croire certaines sources bien informées (ou totalement inventées, mais c’est pareil).
Une volonté populaire indéniable (selon Fox News)
Contrairement aux Danois, récalcitrants face aux offres trumpiennes, les Grolandais, eux, se disent enchantés par l’idée d’une annexion. D’après un sondage réalisé sur un échantillon représentatif de trois piliers de bar, 98 % des habitants estiment que rejoindre les États-Unis leur permettrait enfin d’avoir accès à des armes en libre-service et des procès pour diffamation à chaque dispute de comptoir.
Le Président grolandais, Christophe Salengro (paix à son âme, mais ça n’a jamais arrêté un politicien de Groland), aurait déjà exprimé son enthousiasme en déclarant : « Si c’est pour boire du bourbon au lieu du pinard et rouler en pick-up plutôt qu’en Solex, moi je dis banco ! » Une déclaration reprise en boucle sur Groland Télévision Internationale (GTI), chaîne locale où les journalistes travaillent avec un verre de rouge dans une main et un mégaphone dans l’autre.
Une opportunité géostratégique majeure
Pourquoi Groland plutôt que le Groenland ? D’abord, parce que c’est plus simple à prononcer pour Donald Trump. Ensuite, parce que l’île de Groland, bien que mystérieusement absente de toutes les cartes officielles, bénéficierait d’un climat plus clément que la calotte glaciaire danoise. « Moins de neige, plus de bière », aurait confié un conseiller du président américain, manifestement conquis par l’argument.
De plus, l’arsenal industriel de Groland présente des atouts considérables. En témoignent ses usines de fabrication de babioles inutiles et son marché noir florissant de fromages interdits par la FDA. Le Groland, c’est aussi une expertise unique dans le commerce de produits frelatés et d’articles de contrefaçon, un secteur dans lequel les États-Unis se doivent de rester compétitifs face à la Chine.
Une intégration en douceur dans l’American Dream
Pour rassurer les derniers sceptiques, Trump a promis d’accorder la nationalité américaine à tous les Grolandais sous réserve qu’ils sachent réciter au moins trois phrases des discours de Ronald Reagan ou qu’ils possèdent une réplique d’armes à feu de fabrication artisanale.
Les infrastructures locales seront également mises aux normes américaines. À commencer par la conversion des bistrots en fast-foods et l’implantation de casinos Trump Tower sur les ronds-points. « Groland deviendra le Nevada de l’Europe ! » aurait assuré le président américain, qui envisage déjà d’y construire un mur pour empêcher les Français d’y entrer illégalement.
Vers un avenir radieux (ou presque)
Si cette annexion venait à se concrétiser, elle pourrait redonner à Trump le soutien de son électorat en vue des prochaines élections. Car si annexer le Groenland relevait du caprice, mettre la main sur Groland ressemble davantage à un coup de génie (ou un coup dans le nez, selon certains analystes politiques fatigués).
Dans l’immédiat, des négociations sont en cours entre Washington et la République Très Très Démocratique de Groland. Le principal point de friction restant la demande des Grolandais d’ériger une statue de Jean-Pierre Coffe devant la Maison-Blanche, en hommage à son combat contre la malbouffe.
Le feuilleton continue, et comme dirait l’Oncle Sam : « In Groland We Trust ».

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