Dernière campagne de PETA : Matrix bouffe Rex au dîner de Noël

« Un chien géant, c’est comme un chien, mais en plus grand », proclame le groupe. Merci pour cette précision. Ça remet les pendules à l’heure : oubliez Platon et sa caverne, bienvenue dans l’estomac du gros Rex galactique. Mais là où ça devient croustillant (plus que la peau d’une dinde bien rôtie), c’est qu’on ne fait pas que vivre dans ce chien géant. On y est enfermés. Une prison molle, poilue, où les politiques ferment les yeux (et probablement les narines) sur la réalité canine de notre existence.

Mais si l’idée d’être digéré pour l’éternité par un toutou interstellaire vous laisse perplexe, attendez de voir ce que ça signifie pour les repas de fête.

Quand Rex mange Rex

À Noël, pendant que les humains servent dindes et chapons sur un lit de marrons, peut-être faudrait-il se demander ce que pense le chien géant. L’ironie grinçante est là : ce grand toutou cosmique nous observe, une larme dans l’œil, tandis que nous rôtissons des versions miniatures de lui-même. « Tous les animaux ressentent la douleur, comme Rex », rappelle PETA, défenseur de tout ce qui a des plumes, des poils ou des écailles.

Mais peut-être que Rex géant, en bon philosophe, voit tout ça d’un œil stoïque. Après tout, il a déjà avalé l’humanité toute entière. Un chapon de plus ou de moins dans l’estomac de ses occupants ne devrait pas le déranger.

Vers un dîner galactique végan

La solution, dit PETA, c’est d’arrêter ce massacre festif et de se tourner vers des repas végans. Imaginez la scène : des millions d’humains vivant dans le ventre du chien géant, dégustant des rôtis de seitan et des bûches à base de tofu, tout en remerciant Rex de ne pas nous avoir tous expulsés sous forme de croquettes interstellaires. Une vision d’avenir qui, soyons honnêtes, rendrait l’univers encore plus absurde qu’il ne l’est déjà.

Dans ce monde où Matrix flirte avec la SPA, où les dindes courent à 40 km/h dans les bois et où Rex observe nos moindres faits et gestes depuis son panthéon gastro-intestinal, peut-être est-il temps de repenser notre rapport à la vie.

Si nous vivons dans le ventre d’un chien géant, alors chaque jour est un jour passé dans un estomac prêt à exploser. Peut-être que la clé n’est pas seulement dans la compassion envers les dindes ou dans l’abandon de la dinde aux marrons, mais dans une grande fête universelle où nous pourrions enfin dire, la larme à l’œil : « Merci, Rex. Merci de ne pas nous avoir expulsés en un éternuement. »

Joyeuses fêtes à tous, et n’oubliez pas : même dans le ventre d’un chien géant, la vie est une blague. À vous de choisir si vous voulez en rire… ou en aboyer.