Econømie

Enquête : quand l’État taxe le kilo « ouate »

Les factures flambent en quête de nouvelles recettes de l'Etat... Et voilà l’augmentation de la taxe sur le Kilowatt !

Les factures flambent en quête de nouvelles recettes de l’Etat… Et voilà l’augmentation de la taxe sur le Kilowatt !

L’électricité va encore nous griller la laine sur le dos. À l’heure où les factures flambent plus vite que l’imagination d’un ministre des Finances en quête de nouvelles recettes, voilà l’augmentation de la taxe sur le Kilowatt (ou Kilo What?).

Les Français, ces éternels râleurs, doivent pourtant l’admettre : les experts de la communication gouvernementale ont le chic pour rendre une hausse d’impôt aussi douce qu’un nuage. L’annonce d’une « révision » de la taxe sur l’électricité a été faite avec un art consommé de l’euphémisme. Comprenez : « révision » pour les communicants, « flambée » pour le contribuable. Après tout, un peu d’électricité dans l’air, ça nous secoue, mais ça nous maintient éveillé.

Rappelons-le : cette taxe, qui s’applique à chaque Kilowattheure (kWh) que nous consommons, sert obligatoirement à financer les infrastructures du réseau électrique, garantir la transition énergétique, et, en prime, à alimenter la machine étatique (qui consomme plus d’énergie que votre radiateur en hiver). Jusque-là, l’affaire se tenait. Mais voilà que la « révision » en question commence à ressembler à une hausse bien corsée. D’ici peu, chaque foyer aura l’impression de payer son courant au prix du caviar, ou, pour paraphraser Caroline Loeb, « C’est la watt que je paye, et c’est beaucoup trop cher ! »

La transition énergétique, cette ouate qui nous enveloppe

Et bien sûr, la justification derrière cette explosion tarifaire se drape, comme toujours, dans une belle toge verte : la transition énergétique. Ah, la belle excuse ! Celle qui nous fait rêver de turbines qui tournent au vent, de panneaux solaires scintillants, et de voitures électriques qui ronronnent en silence. Mais au fond, on se demande si ce n’est pas surtout un prétexte pour nous refiler une bonne vieille hausse déguisée. Parce que, qu’on se le dise, pour le moment, ce sont surtout les centrales thermiques qui continuent de cracher leur CO2, tandis que les Français, eux, crament leur PEL pour payer leur facture EDF.

Alors oui, on a beau nous dire que c’est pour « verdir » notre économie, au fond, on sent bien l’odeur de roussi. Mais voilà, l’État a tout compris : pour faire avaler la pilule de la hausse, il suffit de l’emballer dans de la ouate. Douce, enveloppante, apaisante… Et nous voilà à fredonner avec Caroline : « C’est la ouate que je préfère… » Sauf que cette ouate-là, elle nous coûte un soutien-gorge, et pour peu qu’on laisse traîner un grille-pain en marche, on y laisse le porte jarretelle aussi !

Watt ? Une révolte ?

Faut-il se résigner à cette douce agonie fiscale ? L’électricité, autrefois source d’énergie pour nos rêves technologiques, est-elle devenue le dernier levier de la vache à lait étatique ? Peut-être bien. Mais avant d’imaginer les révoltes populaires à coup de bougies et de chandelles (qui pourraient bien devenir notre nouveau mode de vie à ce rythme), il est bon de rappeler que l’État a une sainte horreur du black-out. Trop dangereux, trop voyant, trop explosif !

Le Watts fait rouler les pierres

Et pourtant, l’idée d’une France en panne, tournant entre ses réacteurs nucléaires vieillissants et ses panneaux solaires sous-utilisés, est peut-être le signe qu’on approche de la limite. À force de tirer sur le câble, il finira par se rompre. Mais en attendant, branchez-vous sur Caroline Loeb, baissez les lumières, et fredonnez doucement dans la pénombre : « C’est la ouate que je préfère… Mais c’est le prix du watt qui me fait peur ! »

Quant à l’État, lui, il n’a pas peur des watts, il les adore, surtout quand ils sont accompagnés de Jul 😊

(c) Ill. Pr4vd4.net

La bonne pub sur Pr4vd4.net
Cliquez pour commenter

Warning: Undefined variable $user_ID in /home/clients/7a41c44244986743454d6d9d6f1890e1/sites/pr4vd4.net/wp-content/themes/flex-mag/comments.php on line 49

Vous devez être connecté pour poster un commentaire Login

Leave a Reply

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Vers le haut