Le monde est un plateau de RISK : qui a encore piqué l’Australie ?

Ça y est, on y est. La troisième guerre mondiale, ce joyeux chaos géopolitique, ressemble désormais à une gigantesque partie de RISK jouée par des chefs d’État insomniaques et sous Red Bull. Chaque pays avance ses petits soldats en plastique, et l’ambiance est aussi détendue qu’un no man’s land en hiver. Retour sur un jeu où tout le monde veut gagner, mais personne ne veut ranger la boîte après.

Les États-Unis : le joueur qui veut tout faire en même temps

Comme dans chaque partie de RISK, les Américains sont ceux qui prennent trop de territoires dès le départ. Ils veulent l’Europe, l’Asie, et pourquoi pas la lune pendant qu’ils y sont. Ils envoient des troupes partout, laissant derrière eux des frontières aussi défendues qu’une cabane en carton. Mais attention, quand ils sortent les dés, ça ne rigole plus : si tu les attaques, tu risques de finir avec une « opération de démocratisation » sur le dos.

La Russie : le stratège patient (et un tantinet rancunier)

Pendant que tout le monde s’excite, la Russie empile des armées dans un coin du plateau comme un joueur passif-agressif. « Oh non, je ne fais rien, je défends », disent-ils, avant de lancer une offensive surprise sur l’Europe de l’Est. Leur tactique : occuper la Sibérie et attendre que l’hiver fasse le boulot. Spoiler : ça marche toujours.

La Chine : l’art de l’expansion discrète

La Chine, c’est le joueur qui commence tranquille en Asie, pose ses armées discrètement et, avant que tu le remarques, ils ont 45 pions prêts à rouler sur l’Australie. Ils ne font pas trop de bruit, mais ils s’assurent d’avoir un pied partout. C’est aussi eux qui proposent des alliances « temporaires » (lire : jusqu’à ce qu’ils aient assez de troupes pour te trahir).

L’Europe : un vieux couple qui se chamaille

En Europe, ça discute, ça vote, ça fait des résolutions. Mais dès qu’il s’agit d’envoyer des troupes, tout le monde regarde ses chaussures. Leur stratégie principale : organiser des sommets, faire des PowerPoint et espérer que personne ne vienne taper à la porte. L’Allemagne joue la prudence, la France essaie de convaincre tout le monde qu’ils sont toujours une puissance, et l’Italie est là pour le buffet (pas Warren).

L’Amérique du sud et l’Afrique : les grands oubliés

Comme toujours, personne ne se bat pour ces continents. Tout le monde les ignore jusqu’à ce qu’un joueur malin décide d’y poser ses billes et de ramasser des renforts gratuits. Pendant ce temps-là, ces régions subissent les conséquences des décisions prises par d’autres, sans avoir leur mot à dire. La vraie stratégie : rester hors du chaos et espérer que les grandes puissances soient trop occupées à se taper dessus, à siphonner le pétrole, à bulldozériser la jungle, à réorganiser le trafic de dope ou (et ?) à déstabiliser les démocraties en place.

L’Australie : la forteresse imprenable

Ah, l’Australie. Ce petit coin du plateau que tout le monde veut parce que c’est facile à défendre et ça rapporte des renforts. Si un pays y pose ses troupes, bonne chance pour le déloger. Il paraît qu’il y a encore un joueur caché là-bas depuis la dernière partie en 1945.

Conclusion : personne ne gagne vraiment

Comme toute partie de RISK, cette troisième guerre mondiale risque de finir de la même façon : des joueurs fatigués, un plateau en vrac et des alliances brisées. Personne ne sait vraiment pourquoi ça a commencé, mais une chose est sûre : ce sera encore au dernier debout de tout ramasser.

Et si quelqu’un pouvait ranger l’Australie, ce serait sympa.

NDLR & du camarade Président : ceci n’est pas un placement produit pour le jeu sus énoncé.