Emmanuel Macron a récemment annoncé la nécessité de clarifier et promouvoir les objectifs du gouvernement Barnier. S’ensuit une campagne de communication, orchestrée par le service du Premier ministre, qui surprend par sa tournure inattendue. Inspirée des techniques publicitaires et des slogans de grandes marques, la future campagne reprend l’idée audacieuse de « déguster la France ». Un concept qui a provoqué une certaine consternation dans les rangs ministériels et qui pourrait, selon des sources bien informées, flirter avec le plagiat. Une stratégie de communication qui, loin de la « disruption jupitérienne », soulève des questions.
« Il convient de clarifier et de promouvoir les objectifs du gouvernement Barnier » a annoncé, en début de semaine, Emmanuel macron dans L’Echo d’Arno. Alors le SIG, le service du communication du Premier ministre, s’est mis au travail, dans la foulée, avec force de courbatures car voilà trois mois que tout le monde zonait, dans l’attente de directives claires de Jupiter (oui, qui gère en direct Matignon).
Nous avons été ampliataires de la teneur de la réunion de présentation des axes de la future campagne.
« Voilà, Michel, l’origine de la prochaine campagne du gouvernement… (on sent un ton satisfait, porteur de suspense, celui qui porte sur les grands arguments). Nous avons benchmarké, analysé, diagnostiqué dans tous les horizons (sauf avec Philippe), fait remonter des verbatims de tiktokés, d’instamerdeux et de youteubeurs. Et… Et… » (on sent de nouveau un ton satisfait, porteur de suspense, celui qui porte sur les grands arguments) « toutes les opinions ont convergé vers cette publicité pour LU ». Puis de dévoiler la campagne de ce faiseur de blé tendance glutenopropagandiste international (nous l’avons reproduite ci-contre). Enfin, de justifier « les raisons du pourquoi et du comment », dans une langue de bois qui aurait fait hurler Philippe Michel (rien à voir avec les deux premiers ministres. Enfin, on se comprend…). Et le tombereau d’arguments roule sur l’aréopage d’énarques, de chefs de cab, de directeur d’usine à bouzin, de cireurs de grolles et de suceurs de biscuit…
Lu et inspiré : « Faisons déguster la France »
« Vous, Michel, et vos ministres, vous dégustez la France. Cet impératif, « dégustons la France », est aussi un énoncé performatif, au sens de Peirce (NDLR : rien à voir avec Brosnan) : dire, c’est faire. Ainsi, le futur claim du gouvernement se placera dans cette même ligne, avec le même principe et la même mécanique. Ce futur claim sera… (on sent de nouveau un ton satisfait, porteur de suspense, celui qui porte sur les grands arguments) : « Faisons déguster la France« . Un vent de consternation plane sur le public matignonesque. Ce twist sémantique sera étayé par plusieurs renforts sémiotiques, dans la ligné de l’italianité du paquet de pâtes Panzani cher à Barthes (pas le footballeur !) » Mais personne ne riz plus… « Nous remplacerons l’italianité par la pauvritude (ouverture à gauche), l’avarité (message en direction des chefs d’entreprises), la fiscalité (Bercy d’être venus en nombre), la miséritude (message en direction de nos amis croyants œcuméniques et’amers). »
Des sources bien informées nous ont affirmé que dans le cas où une telle campagne sortirait, la marque de biscuits crierait au plagiat. Effectivement, nous sommes loin de la disruption jupitérienne… (qui avait été inventée bien des lustres avant, par, justement, un publicitaire. De talent, lui.
(c) Ill. têtière Pexels. Ill. Lu : Pr4vd4.net
Lire notre autre anticipation : Des urnes pour voter encore plus coule
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